Le moment idéal : vendre sa résidence au printemps
En effet, c’est en général au printemps que le marché de l’immobilier commence son accélération.
Le retour des beaux jours, la hausse du moral des acheteurs potentiels qui sont plus aptes à faire des projets, tout est réuni et les projets de l’hiver se concrétisent en général au printemps ! De plus, pour une famille, entreprendre un achat, et donc signer un compromis au printemps, signifie en général un emménagement l’été qui suit, et donc une rentrée scolaire pour les enfants dans les meilleures conditions.
Attention cependant, même si vendre au printemps est souvent synonyme de prix en hausse, il faudra se battre car la concurrence est rude en cette saison et les biens sont légion.
Si votre logement n’est pas parfait, et très attractif, il sera difficile de surnager parmi toutes les offres du printemps et, dans ce cas, autant attendre l’été ou l’hiver pour que votre bien soit au-dessus du lot dans une période creuse et donc estimé par les potentiels acquéreurs. A quelques semaines ou mois près, tout peut changer pour votre appartement ou maison.
Une concurrence moins forte : vendre son logement en été
Les ventes conclues en été sont en général des négociations et des compromis du printemps. Et, justement, la majorité des biens ayant trouvé preneur au printemps, l’été est plus calme. La demande se calme, mais l’offre aussi et les biens sont plus rares sur le marché. Même si cela n’est pas naturel au premier abord, il est possible que cette baisse de la demande de la part des acheteurs mais aussi cette baisse des offres disponibles puisse se transformer en avantage pour vous.
En effet, la concurrence sera moins rude et votre bien aura naturellement plus de visibilité. En revanche, veillez à programmer vos visites en fin de journée, surtout si vous habitez dans le Sud, et surtout si votre bien n’est pas équipé de la climatisation.
La période où les acheteurs ont le moins le moral : vendre en automne
Après l’été, et les mises en vente très légères, les transactions reprennent doucement à la rentrée et en septembre. Mais, cependant, si les mises en vente reprennent, ce n’est pas encore le cas de l’offre et des acquéreurs. En effet, le retour des jours pluvieux et de la grisaille ont un impact négatif sur le moral et les acheteurs potentiels se font rares.
Pour les biens avec un extérieur : évitez la période hivernale
Si votre appartement ou maison est équipée d’une terrasse ou d’un balcon, et plus encore si vous possédez un jardin, nous ne saurions que trop vous conseiller de ne pas le mettre en vente en hiver.
En effet, avec peu de transactions immobilières en cette saison, et un nombre important de biens en vente, les prix ont souvent tendance à être moins élevés en hiver et, avec un jardin, il est dommage de rater les visites au printemps.
Un résumé sur la saisonnalité de l’immobilier
En bref, retenez que les saisons ont un impact direct sur les prix de l’immobilier. En effet, les transactions et les mises en vente sont très nombreuses au printemps, les tarifs sont plus élevés mais la concurrence est très sévère.
Concernant l’automne et l’été, ces saisons sont assez peu porteuses notamment en raison d’une demande faible.
Et, en hiver, si vous possédez un extérieur, vous serez pénalisé par le mauvais temps. Alors, si vous le pouvez, et que la concurrence ne vous fait pas peur, attendez le printemps.
Et côté banque ?
Côté banque, il n’y a pas de contrainte particulière et vous n’avez pas de délai minimal à respecter. Vous pouvez vendre votre logement aussitôt après l’avoir acheté mais attention à certains frais de solde anticipé.
Attention aussi à faire une plus-value qui compensera, au moins, les frais de notaire pour ne pas vous retrouver en situation de « negative equity », c’est-à-dire avec un prix de vente de votre appartement ou maison qui ne compensera pas la totalité du crédit restant.