Une année riche en record immobilier
L’année 2021 bat ainsi aisément l’année 2019. En effet, en 2019, le nombre de transactions ne s’élevait “qu’à” 1 068 000. C’était le record à battre.
En 2020, le nombre de transactions immobilières était de 1 024 000, soit une baisse de 4% comparé à 2019. Tandis que 2018 était aussi une année basse avec 965 000, soit 100 000 ventes de moins qu’en 2019.
2021 a montré sa puissance et a favorisé l’augmentation des ventes. Cela s’explique par la forte hausse de la demande post crise sanitaire, comme un phénomène de rattrapage et un report des ventes inévitable, mais aussi par des taux de crédit bas assortis de niveaux d’épargne plutôt élevés pour la plupart des acquéreurs, malgré un pouvoir d’achat des ménages en berne.
Une courbe fluctuante du nombre de transactions
Si on remonte plus loin, il est possible de mieux comparer l’évolution du marché immobilier des logements anciens depuis les années 2000.
Ces données immobilières sont indiquées en comparaison avec le bilan au même mois de l’année précédente.
Le précédent record, sur les 12 derniers mois étudiés, était de 837 000 à la mi-2006, ont indiqué les notaires lors de leur conférence de presse (de août 2005 à août 2006). La province a enregistré 710 000 transactions, un record, et l'Ile-de-France 148 200, ce qui reste pour cette région loin des 167 400 de 2005, année record.
En août 2009, le nombre subit une vraie chute en frôlant à peine les 570 000. Le nombre de transactions de logements anciens en France a battu, avec un total de 858 200, un record absolu en 2011, ont annoncé les notaires de France.
Puis, le volume de ventes ne cesse d'augmenter jusqu'à atteindre un pic en février 2012 à 834 000 ! Puis il tend à baisser jusqu’en février 2013 et 653 000 ventes seulement. Il fluctue dans les mois qui suivent, baisse et remonte, pour atteindre le mois de janvier 2018 et 965 000 ventes. En janvier 2020, le nombre de transactions atteint un nouveau record à 1 075 000 puis redescend jusqu’en juillet 2020 à 982 000. En août 2021, le nombre s’élève à 1 212 000 et en janvier 2022 à 1 177 000 puis en février 2022 à 1 187 000.
Source AFP
Une appétence pour les villes à taille humaine
Les chiffres démontrent aussi une attirance très forte pour le marché immobilier, notamment dans des villes moyennes, plus éloignées des grandes métropoles, dans des zones rurales plus appréciables et agréables à vivre. Les notaires ont pu constater que les petites villes et villes moyennes ont vu une véritable attirance et ont augmenté leur attractivité, malgré elles.
Plusieurs biens immobiliers, autour de grandes villes, répondent parfaitement à une demande précise, très recherchée par les acheteurs : une maison hors d’une grande ville, mais proche des facilités et de l’emploi.
L’immobilier à Paris restant cher, les français préfèrent acheter dans les départements limitrophes, déjà plus accessibles financièrement parlant, et un peu plus “au vert”. C’est aussi le cas des habitants de Lyon ou de Toulouse, qui décident de fuir la grande ville et d’acheter à proximité dans des villages entourant la métropole.
Qu’en est-il de l’évolution des prix immobiliers ?
En revanche, cette hausse du nombre de transactions traduit aussi une forte évolution des prix immobiliers. L’envie d’acheter et d’investir dans la pierre reste réelle pour les français. Vous pouvez consulter la carte des prix immobiliers.
Le marché immobilier est encore bien marqué par un réseau d’agents immobiliers, toujours très nombreux : cela explique en partie une hausse des prix même si les biens sont plus rares hors grande métropole, dans des zones de plus en plus intéressantes et recherchées par les acheteurs.
Au dernier trimestre 2021, la hausse des prix se confirme sur une période d’un an : + 7,2% pour l’immobilier en France métropolitaine. Cette hausse est d’autant plus marquée pour les maisons (+9,1%). Les appartements subissent, quant à eux, une hausse de “seulement” +4,6% en comparaison avec le dernier trimestre 2020.
En province : les logements anciens subissent une vraie hausse, avec +9% entre fin 2020 et fin 2021. Le prix moyen de l'immobilier (maisons) reste le plus touché avec une hausse de +9,4% tandis que le prix moyen des appartements subit une hausse de +8%.
En Île-de-France : les logements anciens augmentent rapidement, surtout les maisons. Sur un an, la hausse des prix de l’ancien a baissé de +2,7%. Mais les maisons ont vu une augmentation de leur prix bien plus prononcée (+7%), tandis que les appartements subissent une baisse (-1,6%).
Voici quelques prix immobiliers que l’on peut trouver aujourd'hui et leur évolution sur un an. Les villes qui ont subi une augmentation de leur prix immobilier :
- Rouen : une hausse de +10,1% en un an
- Tours : +10%
- Caen : +10,9%
- Bordeaux : +11,1%
- Nantes : +12,3%
- Marseille - Aix : +12,5%
- Montpellier : +13,2%
- Corse-du-Sud : +18,4%
- Angers : +19,3%
Les villes qui ont vu une baisse de leur prix sur un an :
- Orléans, une baisse de 0,8%
- Dijon a vu une baisse de 0,8%
Globalement, sur l’ensemble de la France, le prix de l’immobilier a augmenté partout.
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